Cérémonie magico-religieuse du BWITI : Louanges à la harpe sacrée NGOMBI
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Pepper, Herbert
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Pepper, Herbert
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subject
Ethnomusicology
subject
Research
subject
Cérémonie
subject
Louange
subject
Religion
descriptionabstract
Avec la manifestation masculine du Bwiti, la magie trouve à ses manifestations une orchestration beaucoup plus large.
Le Bwiti groupe encore un grand nombre d'adeptes d'origine ethniques diverses. D'après ceux-ci, sa doctrine serait la plus ancienne au monde et aurait été pratiquée par l'Egypte antique qui l'aurait elle-même héritée des Atlantes.
Le Bwiti prétend mettre à la portée de ses fidèles les mystères de l'univers,partant de la connaissance de soi-même comme élément microscopique.
Le futur initié doit, afin d'être pris en charge par les maîtres du Bwiti et se mettre en état de réceptivité, apprendre à mastiquer la dangereuse écorce de l'Iboga (arbre de la famille des apocynacées) qui, si à petite dose est stimulant, provoque, à forte dose des hallucinations et la mort. Avec le concours de cette drogue, il doit, sur le chemin qui le conduira à la félicité, entrer en rapport avec de purs esprits comme la déesse Ditsouna qui préside habituellement les cérémonies rituelles.
Cette séquence restitue une des phases d'une de ces cérémonies, mi-religieuse, mi-magique, où l'on reconnaîtra le même processus de mise en transe par l'utilisation de certaines forces communicatives.
Dans un décor forestier, un autel éclairé par un feu de bois est dressé avec des palmes. Seule y figure une harpe sacrée Ngombi, conçue pour tenir debout sur le sol, comme une statuette.
Ici, le harpiste accorde son instrument, prélude et poursuit son jeu avec virtuosité, accompagné du rythme d'Obaka, tandis qu'iront à la harpe les louanges du prêtre et des adeptes, pour finir sur une morale.